•  Les phases de la mondialisation migratoire

    1. La première phase de la mondialisation migratoire : elle remonte aux Grandes Découverte sur fond de rivalités entre puisances maritimes européennes (Portugais, Espagnols, Britanniques, Français et Hollandais). Ces mouvements de population liés aux visées coloniales et à l'implantation de projets commerciaux constituèrent la première forme moderne de planétarisation migratoire, tout en ne déplaçant au total à travers les océans qu'un nombre limité de migrants, mais ils génèrent pour les besoins de l'économie de plantation l'immonde traite des esclaves, ceette première grande migration transatlantique, mouvement "sous silence" qui déplaça plus de 12 millions d'Africains, bouleversant le peuplement et la compositin culturelle des régions côtières de toute l'Amérique tropicale.

    2. La deuxième mondialisaiton migratoire fut le produit de l'extension du système capitaliste et de la révolution technique au 19e s., notamment dans le secteur des transports. C'est à cette époque qe se réalisa l'ouverture réelle de l'ensemble de la planète aux migrations de masse, même si les Amériques polarisent l'essentiel de ces vagues migratoires d'ampleur sans précédent, de ces flux considérables issus pour l'essentiel de l'Europe : plus de 60 millions de candidats s'embarquent vers les Amériques entre 1820 et 1914; le rythme annuel atteignit le chiffre de 1 million entre 1900 et 1913, niveau tout à fait considérable pour l'époque.

    Cependant, la prépondérance de l'émigration vers le continent américain ne doit pas masquer l'ampleur des courants européens vers d'autres territoires "ouverts" à la colonisation (d'Europe occidentale et méridionale vers le Nord et le Sud de l'Afrique; de Russie vers les périphéries de l'empire des tsard), ni l'importance des flux issus d'autres régions du monde, souvent sous de formes de travail contraint (de l'Inde vers la Caraïbe, et principalement de la Chine vers l'Amérique du Nord jusqu'à l'Exclusion Act en 1882, et ensuite par un effet de report vers l'Amérique latine. De cette phase de la mondialisation dérivent les bases des plus grandes diasporas actuelles (chinoise et indienne).

     

    Les phases de la mondialisation migratoire

     

     

     


    votre commentaire
  • La notion de circulation migratoire

    Cette notion est introduite dans les années 1990 et marque une prise de distance progressie vis à vis des problématiques développées dans les années 1970. Elle a été forgée pour décrire la complexité croissance des phénomènes de mobilité internationale. Elle fait suite à celle de noria, de champ et d'espces migratoires, travaillées par des chercheurs en majorité issus de la gréographie dont l'objectif était de dépasser la dualité des approches qui portaient soit sur les sociétés d'installation, organisées autours des problématiques de l'intégration, soit les sur les pays d'origine centrées sur celles du développement.

    La notion de circulation migratoire correspond à une démarche qui tente de tenir compte à la fois des espaces concernés par les migrations, des déplacements accrus des personnes entre différents lieux et des flux matériels (biens, services, remises) et idéels (normes, valeurs, représentations) induits par les migrations.

      


    votre commentaire
  • Répartition par pays des Français inscrits à l'étranger en 2012

      


    votre commentaire
  • r un français parcourt en moyenne 45 km par jour tandis qu'en 1950, cette moyenne était seulement à 5 km/jour.

    r les expatriés français son en hausse tout au long du 20e s. Officiellement 1,5 million en 2010 mais presque 2 millions officieusement. D'abord implantée surtout dans les régions autrefois colonisées, l'émigration française s'oriente de plus en plus vers les pays de la Triade, notamment l'Amérique du Nord et vers les pays émergents d'Asie. Ces Français, dont un quart a le statut d'expatriés (détachés à l'étranger par une entreprise ou une administration) sont à l'origine de transferts financiers majeurs, qui dépassent assez lagement les transferts des immigrés et/ou étrangers en France.

     

    les Français inscrits à l'étranger en 2012

     

    r La France est marquée par une tradition d'accueil migratoire. Les apports anciens étaient d'origine européenne et méditerranéenne (fortement maghrébine). A partir des années 1970-1980, les flux se sont diversifiés quant à leur origine: Chinois, Roumains, Tchéchènes, etc.

    r 1974 : arrêt officiel de l'immigration de travail et l'instauration des visas. On assiste alors à une intensification des migrations familiales et à une augmentation des demandes d'asile. Dans le même temps, la construction de l'espace Schengen a fait de la France un pays de transit, un "pays de rebond", dans lequel se croisent des migrant qui se destinent à d'autres Etats: Royaume-Uni, Irlande, Amérique du Nord...

    r en 2004, il y a 4,5 millions de personnes immigrées en France (c'est-à-dire selon la définition du Haut Conseil de l'immigration, quelqu'un qui est né à l'étranger et qui vit en France). 40% de ces immigrés ont été naturalisés et sont donc français.

    r immigration en France : environ 175 000 entrées légales par an. Mais il faut compter en plus une fourchette comprise entre 70 000 et 150 000 pour les entrées illégales.

    F 4 mllions de Français déménagent chaque année

    F 6 millions de Français changent d'employeurs chaque année

    F 2 millions de Français changent de domicile et d'employeurs

    F 1 million de travailleurs sont transfrontaliers

    F 1,5 voire 2 millions de Français sont établis à l'étranger

      


    votre commentaire

  • votre commentaire