L'empire portugais fut le plus durable mais certainement le plus fragile aussi. Son empire a été reconfiguré par 3 fois :

- d'abord focalisé sur l'Asie au 16e s.,

- recentré sur le Brésil du 16e au 18e s.,

- réparti entre l'Afrique (autour de l'Angola et du Mozambique, de la Guinée portugaise, des îles du Cap-Vert et de Sao Tomé-et-Principe), les territoires asiatiques de Goa, Macao et du Timor oriental

C'est une colonisation aux moyens faible. Retard du processus de mondernisation d'où émergence tardive d'une bourgeoisie indigène capable de promouvoir un processus de décolonisation et donc le décalage temporel de celle-ci

Les migrations climatiques

Les conditions climatiques et leurs évolutions sont un facteur d'explications de certains mouvements migratoire. Une augmentation de la température moyenne de la planète et du niveau des océans semble avoir lieu depuis les années 1980 et semble se poursuivre. Elle a pour conséquences des modifications climatiques sur certains territoirs du monde qui peuvent engendrer des migrations.

Exemple: l'histoire récente atteste d'ailleurs de telles migrations, comme les 780 000 personnes fuyant l'ouragan Katrina et La Nouvelle-Orléans en 2005. Cependant, les cas constatés des migrations climatiques depuis les années 1990 ont surtout été des migrations internes; les flux migratoires internationaux liés au climat comme ceux des Tuvaliens émigrants en Nouvelle-Zélande étant modestes.

Certes, la science ne peut pas tout prévoir en matière de changements climatiques ni la science de la poulation; cependant en partant de l'hypothèse la plus répandue du réchauffement moyen de la planète, elle peut proposer une typologie des migrations internationales liées aux changements climatiques que réserve sans doute le 21^e siècle. Cette typologie conduit à distinguer des migrations obligées, d'aménité et économiques.

1. Les migrations climatiques obligées

2. Migrations climatiques d'aménité

3. Migrations climatiques économiques

1. Le modèle de gravité

On peut considérer Ravenstein comme le fondateur de son modèle avec son ouvrage: "Laws of migration" 1885. Il met l'accent sur 2 critères: la distance et la dimension.

- D'une part, tout territoire exerce une force d'attraction migratoire en fonction de l'importance de son peuplement. A titre d'illustration, on pourrait dire que la capacité d'attirance internationale de l'agglomération partisienne est incontestablement plus intense que celle des autres agglomérations puisque 40% des immigrés en France métropolitaine résident en Ile-de-France.

- D'autre part, l'attraction d'un territoire est proportionnelle à la disantce le séparant des autres territoires : le nombre de migratns est d'autant plus important que la distance est faible.

Il faut bien noter que le modèle de gravité se réfère aux migrations en général, donc aussi aux migrations internationales. Il aide à constater l'intensité de certaines migrations puisqu'il montre que les individus se déplacent comme s'ils étaient attirés ailleurs par une force qui décroît avec la distance.

2. Le modèle d'opportunité et le modèle d'attirance-répulsion

3. Le modèle coûts-avantages

4. Le modèle de contrainte et de connaissance

Conclusion: les modèles de migrations peinent à intégrer la diversité de la géographie migratoire.

Chronologie épistémologique de la géographie

- 1880 : Reclus donne un état de la diaspora chinoise dans les années 1880 dans sa Géographie Universelle ; qui reste précieux encore aujourd'hui

- 1885/1886 : premières lois de migration de E. Ravenstein

- 1903 : parution de Tableau de la géographie française par Paul Vidal de la Blache en introduction à l'Histoire de France d'Ernest Lavisse

- 1955 : La migration des peuples, Sorre

- 1976 : Les migrations internationales, Pierre George

- 1980 : début des années 80, début de l'utilisation du terme "mondialisation"

- 1997 : le Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges s'est emparé du thème de la "planète nomade"