• La France en villes-chronologie

    1807 : établissement du cadastre moderne par Napoléon Ier (NB: dans toutes les communes, chaque parcelle est identifiée par un numéro qui permet de retrouver dans un registre tenur à jour ses caractéristiques et son propriétaire)

    1902 : droit de construire en ville soumis à un permis délivré par le maire afin d'éviter des constructions pouvant nuire à la santé publique (début d'un droit de l'urbanisme)

    1894 : début de la mise en place des HBM, logements sociaux destinés à la classe ouvrière. Jules Siegfried fait adopter une première loi en 1894 afin que l'Etat puisse rattrapper son retard en matière de constructions destinées aux ouvriers et suive ainsi l'exemple ainsi l’exemple des entrepreneurs « paternalistes » qui offraient déjà  des logements confortables aux ouvriers attirés dans les villes

    1924-1940 : l'économiste anglais Colin Clark établit la distinction entre secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Aujourd'hui, cette distinction est de moins en moins opératoire car ces secteurs sont désormais intégrés.

     1931 : tramway à Dijon en 1931 

    1935 : apparition du terme "grand ensemble" qui se généralise à partir des années 1950 pour désigner des groupes d'immeubles de grande dimension rassemblant plusieurs centaines de logements. Le seuil du "grand ensemble" est fixé par Pierre Merlin à 1000 logements, mais plusieurs autres auteurs préfèrent le chiffre de 500 logements. On expliquera par la suite la médiocrité de l'urbanisme des grands ensembles par l'urgence (NB: il s'agit effectivement de programmes d'urgence dans le cadre d'une politique de construction visant à réduire la grande crise du logement apparue après la guerre (600 000 logements démolis) et pour répondre d'un autre côté à la forte reprise de la natalité, en plus de la forte croissance urbaine et industrielle stimulée par l'exode rural et l'immigration ainsi que par la progression généralisée du niveau de vie. Au plus fort de cette crise de logements, les besoins avaient été estimés à plus de 300 000 logements par an. Mais l'architecture de ces logements répondaient aussi aux théories fonctionnelles issues de la charte d'Athènes de 1943 (NB: formes géométriques en barres comme l'ancienne "muraille de Chine" à Saint-Etienne, longue de plus de 400 mètres; blocs et tours)

    1943 : La charte d'Athènes. Publiée pour la première fois en 1943 par Le Corbusier, la charte d'Athènes a fait l'objet d'une édition définitive en 1957. Elle résume en 95 points les conclusions du IVe Congrès international d'architecture moderne (CIAM IV), réunissant les principaux représentants du mouvement moderne en architecture. La charte s'ouvre par une critique radicale de l'état des villes et par une série de remèdes proposés aux problèmes de l'habitat, du travail, des loisirs, de la circulation, du patrimoine. Elle expose ensuite les principaux points de la doctrine de la théorie fonctionnelle selon laquelle la forme et la disposition des constructions doivent s'adapter à leur fonction. La ville a alors 4 grandes fonctions : habiter, travailler, récréer et circuler.

    1947-1952 : réalisation de la Cité radieuse à Marseille par l'architecte Le Corbusier

    1949/1950 : les HLM prennent la suite des HBM (habitations à bon marché)

    1954 : l'INSEE crée la notion d' unité urbaine

    1962-1965 : construction de la muraille de Chine de Saint-Etienne considérée comme la plus grande barre HLM de toute l'Europe

    1967 : Loi d'orientation foncière qui permet aux communes de fixer les règles de l'utilisation du sol

    1968-2006 : la ville de Saint-Etienne perd 45 000 habitants

    1970 : début des politiques de la ville

    1970 : le terme rurbanisation est introduit par Gérard Bauer et Jean-Michel Roux pour décrire la dissémination des villes dans l'espace

    1980-2000 : la mobilité s'affirme comme une valeur positive. Le hérosest l'homme d'affaires que l'on voit dans les aéroports (valeurs néolibérales)

    1984 : retour du tramway à Nantes

    1990-2000 : grands réseaux ferroviaires et routiers = 40%  de trafic en plus ; tandis que le trafic aérien double tous les 10 ans.

    1994 : "La ville conditionne conditionne les formes de la mobilité comme les conditions de la mobilité influent sur les formes de la ville", R. Brunet, 1994

    1994 : l'INSEE définit l'espace à dominante urbaine 

    2000 (décembre) : loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains. Les POS sont remplacés par des PLU; plus ambitieux car intégrés dans une réflexion plus large : "ils exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques, et précisent les besoins répertoriés en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, d'équipement et des services". Elaboré à l'initiative et sous la responsabilité de la commune (sauf dans le cas des  communautés urbaines), le PLU doit faire l'objet d'une large consultation, être soumis à enquête d'utilité publique, avant d'être approuvé par le conseil municipal. A partir du plan qui couvre l'ensemble de la commune, des documents très précis sont élaborés pour chaque secteur, cartes ou règlements spécifiques fixant les conditions d'utilisation du sol dans les zones urbaines destinées à l'habitat (UA, UB, UC) ou activités (UE), dans les zones à urbaniser (AU), agricoles (A) ou naturelles (N, NL). Approuvé, le PLU devient "opposable à toute personne publique ou privée pour l'exécution de tous travaux, constructions, plantations, affouillements ou exhaussements des sols, pour la création des lotissements".

      

    12003-2008 : Paris est la ville qui brasse le plus de personnes mais le bilan migratoire est négatif sur la période 2003-2008 de 350 000 personnes

    2004: l'Etat lance les pôles de compétitivité. Ils sont essentiellement localisés dans les grandes agglomérations. Ils bénéficient de soutiens financiers nationaux et européens et visent à développer l'économie de la connaissance. En 2013, on recense 71 pôles de compétitivité sur le territoire français.

    2008 : selon la DIACT, chaque Français parcourt en moyenne 45km/j contre 5km/j en 1950. 1/3 de ces déplacements sont consacrés à des raisons professionnelles; 1/3 aux week-end et 1/3 à des activités de loisirs. Avec une moyenne de 3,3 déplacements par jour.

    2010 : 3,6 millions de non ou mal logés en France. Et 5 millions de personnes fragilisées. NB: selon la fondation Abbé Pierre, 685 000 personnes sont dépourvues de logement personnel en France; la France compte 133 000 SDF.

    2011 : inauguration du V'Lille en 2011 avec 1000 puis jusqu'à 4000 vélos.

    2013 : Strasbourg, capitale française du vélo (Velhop)

    2013 : tramway à Dijon en 2013

    2013 : 23 villes équipées en tramway aujourd'hui


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