• Explosion des flux aériens

    1950 : Trafic passagers aériens:

    2010 : trafic passagers aériens : 


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  •  - Les villes occupent aujourd'hui 22% du territoire métropolitain, soit 119 000 km² sur un total de 550 000, contre 100 000 km² en 1999, ce qui représente une progression de 19% en 10 ans.

    - fort exode rural à partir de la seconde moitié du 19e s. qui s'achève dans les années 60

    - 1931 : la population urbaine dépasse la population rurale tandis que le seuil des 50% de population urbaine n'a atteint franchi au niveau mondial qu'en 2007

     - la croissance urbaine se traduit par l'agrandissement d'agglomérations existantes ou par l'apparition de nouvelles villes isolées. En 1999 et 2010, selon l'INSEE, "1368 communes sont passées de l'espace rural à l'espace urbain, le plus souvent par intégration à une agglomération [...] Des constructions nouvelles aux frontières de ces communes ont entraîné leur rattachement à une unité urbaine déjà existante ou la cration d'une nouvelle entité urbaine [...]. C'est l'absorption dans l'espace urbain d'anciennes rurales qui est la principale raison de sa croissance démographique".

    - la superficie totale des très grandes agglomérations a augmenté de 30% entre 1999 et 2010, soit un gain de 3800 km²

    - la superficie des communes comprises entre 2000 et 10 000 habitants s'est étendue de 9700 km².

    - citation Françoise Choay (historienne des théories et des formes urbaines et architecturales) : "la mort de la ville et le triomphe de l'urbain"

    - définition des "grandes villes" : à la suite des trauvax de la DATAR, l'INSEE a défini comme "grandes villes", les unités urbaines dont la population dépasse les 200 000 habitants, soit 30 agglomérations en France en 2006. NB: les conventions qui régissent les associations de maires préfèrent retenir le chiffre de 100 000 habitants dans la ville-centre

     

    La France en villes - chiffres

     

     

    Quelles sont les principales caractéristiques de l’urbanisation en France ? Quelles sont les évolutions récentes ? A quoi sont-elles principalement dues ?  

     

     

    I] Une urbanisation, reflet de la modernité, entre ralentissement et évolution

     

    Au 1er janvier 2013, la France compte 65,8 millions de personnes dont 63,7 millions en France métropolitaine et 1,9 million dans les départements d’outre-mer hors Mayotte.

      

    1. Une France de plus en plus urbanisée

    A) La France, de plus en plus urbanisée est devenue un pays de citadins


    A la fin du 18e s., 80% des Français vivaient à la campagne. La population était donc majoritairement rurale. Aujourd’hui, ce rapport s’est inversé puisque cinq Français sur six vivent dans une aire urbaine c’est-à-dire à l’intérieur ou en périphérie d’une agglomération urbaine. Cette urbanisation a accompagné le phénomène de l’industrialisation. La France n’a donc jamais été aussi urbanisée. Il en est à peu près de même pour la France ultramarine. En outre, en ajoutant les habitants des petites communes* polarisées par une aire urbaine, c’est même près de 90% de la population métropolitaine qui est désormais urbaine. La « France est (donc) en villes » et est d’ailleurs à l’image de l’Europe, « fille de la ville ». Aujourd''hui, l'urbanisation du territoire français est essentiellement le produit de l'étalement urbain.

     

    B) La nécessité de redéfinir ce qui est « urbain »

     L’évolution des pratiques et l’essor de la mobilité individuelle (pour des raisons professionnelles surtout) ont conduit l’INSEE* à faire évoluer la définition de la ville (commune de + de 2000 habitants). En effet, on parle maintenant d’aires urbaines (la France en compte 354 en 1999) et d’espaces urbains, car l’urbain ne se limite plus aux unités urbaines (commune de 2000 habitants). En effet, de plus en plus de Français ont un mode de vie urbain ; travaillent en ville ou dans un espace (rural) dépendant d’une ville.

     Les espaces périurbains* font partie des espaces urbains. Ainsi, la limite ville/campagne est de moins en moins nette à tel point qu’on pourrait même se demander si elle existe encore. On tout cas on peut de nos jours distinguer la « ville » de l’ « urbain »

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    En 2010, l'INSEE, a conçu un nouveau zonages en aries urbaines (ZAU-2010) pour mieux décrirre l'influence des villes sur le territoire. Le terme "urbain" est désormais réservé à l'espace des grandes aires urbaines.

    ***Les grandes aires urbaines sont composées de :

    - des grands pôles urbains, unité urbaines comptant au moins 100 000 emplois

    - des couronnes des grands pôles urbains, composées de communes dont au moins 40% des actifs occupés résidents travaillent hors de leur commune de résidence, dans un grand pôle ou dans des communes de sa couronne.

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    C) une urbanisation d’abord soutenue par l’industrialisation et l’exode rural jusqu’en 1960

     l La France est donc comme le reste de l’Europe un territoire urbanisé. Cependant, cette urbanisation a été relativement tardive et la France garde encore une assez importante tradition rurale. Cette urbanisation progressive jusqu’au années 1960 est grande partie due aux révolutions industrielles (exode rural, etc.).

     l C’est surtout l’exode rural* qui a alimenté l’urbanisation jusqu’en 1960. On était alors dans un processus de force centripète* (qui tend à se rapprocher du centre). Ce processus a historiquement soutenu l’urbanisation vers des centres urbains jusqu’à le phénomène s’inverse à partir de 1960-1970, remplacé par le phénomène de la périurbanisation lequel correspond à un processus de force centrifuge*.

      

    D) D’autres facteurs de l’urbanisation à partir de 1960-1970

     Certes l’exode rural continue mais commence à se tarir à partir de 1960. A cet exode rural s’ajoutent 2 autres principaux facteurs :

     - l’accroissement naturel/baby-boom important

    -  l’immigration : de provenance maghrébine, d’Afrique noire et et de la France ultramarine dans un contexte où la France a besoin de main-d’œuvre. Certes, cette immigration qui alimente l’urbanisation a commencé dès 1945 pour les besoins de la Reconstruction mais s’accélère à partir de 1960 dans le contexte des Trente Glorieuses. A partir de là débute un mouvement d’étalement urbain car c’est surtout à partir des années 60 que naisse les banlieues en périphéries des agglomérations dont le développement est don à mettre en relation avec l’immigration et le baby-boom et l’exode rural.

     

      

    2. De nouveaux mouvements de population qui transforment l’urbanisation et reflètent une mobilité accrue

     

     

     

    A) Un étalement urbain qui concerne surtout les grandes agglomérations depuis les années 80

     

    l La croissance se fait donc depuis quelques décennies à la périphérie des pôles urbains : on parle d’étalement urbain (ou de desserrement urbain) ; c’est-à-dire d’extension des banlieues et des zones urbaines à la périphérie des agglomérations. Cet étalement urbain prend donc la forme d’une extension horizontale même si la verticalisation du bâti* se fait toujours et est considérée comme plus économique. Cet étalement urbain s’explique surtout avant out par la croissance démographique des villes et l’essor de la classe moyenne pendant des Trente Glorieuses. Le phénomène continue de nos jours notamment pour des raisons économiques (moindre coût du foncier, loyers moins élevés…). D’importantes zones d'habitat pavillonnaire* se sont développées dans les communes périurbaines

     

    l Toutefois, il est inégal selon les aires urbaines et on constate que depuis les années 80, ce sont les grandes aires urbaines qui ont capté la moitié de l’augmentation générale de la population (Paris, Toulouse, Lyon, Marseille…). Paris avec 11,8 millions d’hab. conserve son poids exceptionnel à l’échelle nationale (et européenne) même si la capitale gagne moins d’habitants qu’avant.

     

     

     

    B) Le développement de la périurbanisation à partir des années 1970

     

    l Les espaces périurbains, une réalité spatiale difficile à définir : Depuis plusieurs années, les villes ont commencé à s’étendre loin au-delà des limites de l’urbain (des banlieues !) et englobent dorénavant les petites villes secondaires et les campagnes environnantes : c’est le phénomène de la périurbanisation ; on parle d’espaces périurbains.  Les espaces périurbains sont des espaces relativement difficile à définir pour les géographes. Ce sont des espaces transitoires entre la vile et la campagne. Cependant, ils sont grosso modo considérés comme urbains ! Même s’ils se distinguent par une diminution des densités, le mitage*, certains types de paysages. Ils sont en quelque sorte l’élargissement de la couronne périurbaine qui transforme les paysages et le mode de vie des ruraux de plus en plus dépendants d’un pôle urbain.

     

    l Cette périurbanisation s’explique par plusieurs facteurs : hausse des prix de l’immobilier dans les ville-centres, moindre du coût du foncier, recherche d’une meilleure qualité de vie (aménité, calme, repos…), développement des moyens de transports (routes, voies rapides) et de l’accès à l’automobile…

     

     

    C) Une population française de plus en plus mobile, partout !

     

    Les Français sont de plus en plus mobiles. Certes, essentiellement pour des raisons professionnelles mais pas seulement. La recherche de la qualité de vie, l’héliotropisme, la création de pôles de compétitivité sont aussi d’autres facteurs.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • 2013: selon l'INSEE, la France compte :

    - 65, 8 millions d'habitants.

    - 63,7 millions vivent en France métropolitaine

    - 2,1 millions habitent dans les DROM, Mayotte incluse

    - La France regroupe 13% de la poulation européenne; 2e rang derrière l'Allemagne

    - La population a progressé de 9,7 millions d'habitants ces trente dernières années.

    - 2013 : 31,8 millions d'hommes pour 33,8 millions de femmes (hors Mayotte)

    - à partir de 2006, plus de 4 Français sur 6 vivent dans une ville soit environ 50 millions d'habitants.


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  • r un français parcourt en moyenne 45 km par jour tandis qu'en 1950, cette moyenne était seulement à 5 km/jour.

    r les expatriés français son en hausse tout au long du 20e s. Officiellement 1,5 million en 2010 mais presque 2 millions officieusement. D'abord implantée surtout dans les régions autrefois colonisées, l'émigration française s'oriente de plus en plus vers les pays de la Triade, notamment l'Amérique du Nord et vers les pays émergents d'Asie. Ces Français, dont un quart a le statut d'expatriés (détachés à l'étranger par une entreprise ou une administration) sont à l'origine de transferts financiers majeurs, qui dépassent assez lagement les transferts des immigrés et/ou étrangers en France.

     

    les Français inscrits à l'étranger en 2012

     

    r La France est marquée par une tradition d'accueil migratoire. Les apports anciens étaient d'origine européenne et méditerranéenne (fortement maghrébine). A partir des années 1970-1980, les flux se sont diversifiés quant à leur origine: Chinois, Roumains, Tchéchènes, etc.

    r 1974 : arrêt officiel de l'immigration de travail et l'instauration des visas. On assiste alors à une intensification des migrations familiales et à une augmentation des demandes d'asile. Dans le même temps, la construction de l'espace Schengen a fait de la France un pays de transit, un "pays de rebond", dans lequel se croisent des migrant qui se destinent à d'autres Etats: Royaume-Uni, Irlande, Amérique du Nord...

    r en 2004, il y a 4,5 millions de personnes immigrées en France (c'est-à-dire selon la définition du Haut Conseil de l'immigration, quelqu'un qui est né à l'étranger et qui vit en France). 40% de ces immigrés ont été naturalisés et sont donc français.

    r immigration en France : environ 175 000 entrées légales par an. Mais il faut compter en plus une fourchette comprise entre 70 000 et 150 000 pour les entrées illégales.

    F 4 mllions de Français déménagent chaque année

    F 6 millions de Français changent d'employeurs chaque année

    F 2 millions de Français changent de domicile et d'employeurs

    F 1 million de travailleurs sont transfrontaliers

    F 1,5 voire 2 millions de Français sont établis à l'étranger

      


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  • - En 2010, les Nations Unie estimaient à environ 214 millions le nombre de migrants internatioanux, soit 3,1% de la popoulation mondiale. Ce nombre a considérablement augemnté depuis un quart de siècle. Sur les deux dernières décennies (1990-2010), elles ont encore augmenté de 37,5%, ce qui traduit l'ampleur du phénomène.


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